Vivre en Uruguay
Iyna Bort Caruso« Modeste et audacieux, progressiste et jovial » est une description qui ne correspond pas à tous les pays, mais ce sont là les caractéristiques qui ont poussé The Economist à élire l’Uruguay « Pays de l’année » en 2013.
Cette toute petite nation sud-américaine, qui n’éclipse que le Surinam, est flanquée par l’Argentine d’un côté et le Brésil de l’autre. Comme les Argentins, les Uruguayens ont des racines européennes profondes qui remontent jusqu’en Italie ou en Espagne. Ces influences eurolatines s’étendent à la gastronomie, la musique et l’architecture coloniale très bien conservée du pays.
Le panorama uruguayen se compose de parcs, de places, de villages coloniaux et de plaines ondulantes. Ses plages comptent parmi les plus prisées – et les plus chics – de l’Amérique du Sud. Grâce à sa stabilité politique et économique, l’Uruguay est récemment devenu le sanctuaire des investisseurs qui vivent d’autres pays sud-américains, mais qui souhaitent protéger leurs actifs.
Montevideo, sa capitale et sa plus grande ville, est le centre culturel du pays. Ses rues sont bordées de restaurants et de boutiques artisanales, tandis que ses places publiques sont investies par des danseurs de tango et des musiciens. Situé au bord de l’eau, le quartier de Carrasco se distingue par ses grandes résidences privées et un club équestre de renom. Pocitos, Punta Carretas et Buceo, un trio de quartiers modernes, s’articulent autour du golf, des parcs et d’une grande plage de sable fin.
L’Uruguay est ouvert aux acquéreurs du monde entier, qui bénéficient d’une présence notoire sur le créneau haut de gamme. Pas besoin d’y résider pour acheter. Près de 75 % des investisseurs étrangers vivent en Argentine, suivis d’une tranche de 20 % qui vivent au Brésil. Le marché de l’immobilier uruguayen se caractérise par sa diversité : ranchs de chasse, penthouses donnant sur l’eau, pavillons résidentiels, domaines équestres, lofts urbains, etc. Les acquéreurs sont particulièrement attirés par le splendide littoral du pays. Punta del Este doit son surnom de « Saint-Tropez d’Amérique du Sud » à ses plages élégantes, ses stations balnéaires glamour et son ambiance méditerranéenne. Les festivals, les défilés de mode, les courses à la voile et les tournois de polo sont les grands rendez-vous de la haute saison, qui dans l’hémisphère Sud s’étend de décembre à mars. Le golf et le tennis sont les deux principales activités de la contre-saison. Les appartements du littoral proposent des équipements comparables aux hôtels cinq étoiles. Certains permettent même d’héberger son personnel.