Une ville ouverte sur le monde
Iyna Bort CarusoNiché dans un coin de la Colombie-Britannique, Vancouver est une porte ouverte sur l'océan Pacifique et sur la beauté sauvage du Nord-Ouest.
Cette ville de plus de deux millions d'habitants se retrouve souvent au sommet des classements des villes les plus agréables au monde, du fait de la stabilité de son économie, de son infrastructure, de son climat et de son système éducatif.
La diversité fait aussi partie des mots d'ordre de la ville, dans son économie (qui repose sur le logiciel, la banque, les biotechnologies et l'aéronautique), dans sa population et dans ses paysages naturels. Cette région du Canada est tout simplement époustouflante, et les Vancouvérois ne la tiennent pas pour acquise. Ils sont très attachés à la protection de l'environnement et au développement durable.
Au centre-ville de Vancouver, près du magnifique Stanley Park, des immeubles d'appartements de luxe bordent les berges de West End et de Coal Harbour, deux des quartiers les plus prestigieux de la ville. Difficile de faire mieux qu'un penthouse en haut d'un gratte-ciel qui donne sur les montagnes North Shore, d'où l'envolée des prix des appartements. L'afflux d'investisseurs immobiliers étrangers, en particulier de riches entrepreneurs venus de Chine continentale à la recherche de havres financiers et de propriétés de prestige, contribue à la stabilité du marché au cours des dernières années.
À l'ouest de la région métropolitaine de Vancouver, on trouve des enclaves aisées ponctuées par d'élégantes résidences unifamiliales. À Shaughnessy, plus de la moitié des résidences datent d'avant la Deuxième Guerre mondiale. Ici, les grands domaines se chiffrent en millions. Non loin de là se trouve Arbutus Ridge, un quartier établi dont les résidences historiques rénovées donnent sur les montagnes. Le quartier de West Point Grey et ses deux plages réputées attirent beaucoup de promeneurs, ce qui se reflète dans ses prix par mètre carré élevés.
Si le marché immobilier surévalué de la ville s'est récemment stabilisé, Vancouver reste l'une des régions métropolitaines les plus chères du Canada. Et l'une des plus tenaces. Les investisseurs continuent d'être attirés par ses atouts fondamentaux : une région métropolitaine à l'inventaire de terrains à bâtir limité et une population croissante.